L'Amour inconditionnel

Publié le par Mitouf

Je n'ai pas mis à jour mon blog depuis plusieurs semaines, je n'ai pas eu le temps, avec mes 6j de travail par semaine, puis on n'a pas le temps de s'ennuyer le soir à Montréal ! On a eu les Francofolies pendant 10 jours... Plusieurs scènes avec tous les soirs à partir de 17h, pleins de concerts, une 20ène environ par soir... Et maintenant on continue avec le festival internationnal de Jazz, le plus grand festival en son genre apparement... !Hier soir pour l'ouverture il y avait "Ben l'Oncle Soul", c'était bon, ca grouve bien !! Ca s'annonce plutôt énorme encore comme festival !

 

J'essayerai de prendre un moment pour faire un résumé des semaines précédente avec quelques fotos.

Au dernier article je disais que j'allais m'acheter un vélo, ce que j'ai fais dans l'après midi. J'en ai trouvé un d'occasion à 150$, ça change la vie ! C'est vraiment cool de se ballader dans Montréal à vélo ! et puis on gagne un temps fou !

 

En attendant ( à oui je n'ai pas fait de mis à jour aussi car ici la connexion est vraiment pourrie, c'est presque devenue impossible d'utiliser internet... j'espère que la propriétaire va nous arranger ça !) je vous propose un chapitre que j'ai recopier depuis plusieurs jours d'un autre livre que je lis en ce moment ... Le thême est l'Amour totale et inconditionnel. Ca me rappelle ce qu'on évoquait dans les cours de Taoïsme, mais c'est toujours bon de l'entendre à nouveau, avec d'autres mots... Bonne lecture !! C'est un peu long mais ça en vaut la peine !!

 

Peace and Love for all !

 

 

A propos de l’Amour.

 

Extrait de « Les énergies vibratoires et le mystère de la vie » écrit par Dr Hervé Staub ( docteur en médecine, il est médecin généraliste depuis 25 ans. Diplômé de phyto-aromathérapie clinique, il est également passionné par le domaine énergétique et à créé en 2011 l’ Association de recherche sur la bioréalité énergétique (ARBRE).

 

Dans la Nature tout est énergie vibratoire d’entre elles dépasse et contient toutes les autres : il s’agit de l’Amour. Si l’on souhaite définir l’Amour par une fréquence, elle serait certainement la plus élevée des fréquences connues. Mais savons nous réellement ce que représente l’ Amour, en quoi consiste-t-il ? Depuis des millénaire, l’Amour a été chanté, écrit, peint, façonné et sculpté, mais aussi galvaudé, bafoué et trahi.

En dépit de toutes ces expériences, l’humain en a-t-il acquis la connaissance ?

Définir l’Amour est difficile car sa définition reste tributaire de l’expérience de chacun et de son vécu en la matière ; nous pourrions dire de son niveau d’évolution. Avant d’être perçu comme une énergie, l’Amour est d’abord un mot, un concept,  souvent confus, permettant de décrire un état. Dans cette confusion, il peut générer le bonheur comme la souffrance. Comme toute énergie, il est capable de produire une force mettant en mouvement le moteur de notre vie. Nous croyons savoir en quoi consiste l’Amour, mais cette connaissance reste très limitée par notre dimension spatio-temporelle et notre façon de l’appréhender.

La connaissance que nous possédons de l’Amour passe par le crible de notre filtre cortical et reste proportionnelle à la dimension de l’espace sous-lumineux, n’ayant, semble-t-il, aucune commune mesure avec l’Amour total de l’hyperespace superlumineux. Nous tenterons de le préciser dans les lignes qui vont suivre.

Dans le chapitre précédent nous évoquions diverses thérapies énergétiques, cependant nous verrons que leur efficacité réelle, comme celle de toute thérapie, repose avant tout sur l’Amour.

Enfin, nous comparions aussi l’Amour à une force ; il est au même titre l’essence de toute évolution. Nous allons essayer d’approfondir ces différents points.

 

 

L’Amour filtré de l’espace sous-lumineux et l’Amour total de l’hyperespace superlumineux

 

Notre conception de l’Amour reste largement tributaire de la dimension spatio-temporelle où nous évoluons, étriquée par les limites de nos perceptions, de notre sensibilité et de nos croyances. En-dehors de notre expérience personnelle, l’Amour nous apparaît réfracté, voire distordu par le prisme des médias, grands ordonnateurs du comportement social. Beaucoup de personnes pensent aimer et pourtant elles confondent le but et les moyens pour atteindre l’Amour. Inconsciemment et involontairement, elles souhaitent aussi contrôler l’être aimé, aboutissant à une forme de manipulation. Trop souvent nous prenons pour de l’Amour quelque chose qui n’en est pas. Disons d’emblée  que le véritable Amour ne connaît pas de niveaux : l’Amour suit la loi du tout ou rien : on aime ou on  aime pas. Ainsi, les manifestation de l’Amour que nous portons à l’autre ou aux autres, à chaque « ici et maintenant », sont différents les uns des autres, mais l’Amour, en tant qu’énergie, reste le même. Il est pourtant courant d’entendre les réflexion suivantes : « je l’aime un peu » ou «  je l’aime trop » ou « il (elle) aime mal ».

Ce genre d’attitude correspond à des degrés émotionnels qui n’ont rien à voire avec l’Amour véritable. Ils traduisent un jugement de valeur en rapport avec ce que nous attendons de l’autre ou ce que nous estimons recevoir de l’autre. Il s’agit d’une sorte de commerce affectif où le caractère de gratuité de l’Amour vrai est totalement absent. Lao Tseu disait : « S’il y a une chose que tu n’aime spas dans l’univers, alors tu n’aimes pas. Si tu aimes, tu aime tout ! ». L’Amour véritable est une constante. Il n’est pas possible d’aimer un peu, ou trop, ou mal. Lorsque nous aimons réellement, nous ne pouvons aimer d’une mauvaise façon. Ceux qui le pensent confondent Amour et possession : « L’Amour ne possède pas et ne veut pas être protégé », dit Khalil Gribran dans le Prophète.

 

 

Ne pas confondre les buts et les moyens

 

 

Cela nous ramène une nouvelle fois à la confusion entre le but, l’Amour, et les moyens pour le partager. Ainsi en est il des parents qui pensent aimer leurs enfants en décidant systématiquement pour à leur place ce qui leur convient ou ne leur convient pas. Erreur néfaste pour une bonne structuration de la notion d’Amour chez l’enfant. Dans son ouvrage Le courage d’être soi, Jacques Salomé souligne que « le sentiment d’amour est à l’origine d’un mouvement paradoxal, tout à la fois fois transformateur et intégrateur de l’être dans son rapport à lui même, à l’autre et au monde, et cela dans ses deux dimensions organisatrices que sont l’espace et le temps ».

La même réaction se rencontre chez la personne sur le point d’être quittée par sa compagne (ou son compagnon) qui affirme l’aimer, n e pouvoir vivre sans elle (ou lui) et être prêt à tout lui donner afin qu’elle ( ou il) ne parte pas. Même si ces personne aiment réellement, leur attitude ne constitue pas l’Amour. Ce genre de comportement traduit en réalité un besoin, conscient ou inconscient, de contrôler ou de posséder, de se rassurer par la présence de l’autre ou encore de le dominer.

Une autre distorsion provoquée par notre vision de l’Amour se manifeste par la jalousie. Il ne faut surtout pas la prendre pour une conséquence de l’Amour, même si une personne jalouse est capable d’aimer. La jalousie naît du besoin de posséder, du désir de dominer et de l’incapacité à accepter que le partenaire soit libre. Trp^de personne pensent encore que leur conjoint ne les aime pas si ce dernier n’est pas jaloux, au point parfois de provoquer sa jalousie afin de l’attirer vers elles. L’Amour est source de joie, de sérénité, de paix, de partage et non de crainte, de suspicion et d’intolérance comme la jalousie. En réalité, elle tue l’Amour.

La meilleur preuve d’Amour est de se réjouir du bonheur de son compagnon ou de sa compagne, de ses réussites, de ses joies, surtout qu’ils proviennent d’ailleurs. Pour un grand nombre de personnes, le bonheur ne peut provenir de l’extérieur de leur couple, et elles ne conçoivent même pas que l’un puisse être heureux sans l’autre. En faite, il existe un asservissement mutuel complet qui va, petit à petit, générer l’inverse du résultat escompté, à savoir aimer et être aimé.

La confusion entre le but et les moyens pour y parvenir à également donné naissance, c’est le cas de le dire, à une expression inadéquate par rapport à l’Amour véritable. En effet, en procédant à l’acte sexuel, on « fait l’amour ». L’Amour ne se fabrique pas au travers d’un acte ; l’Amour existe totalement en chaque être humain, même s’il ne le manifeste pas toujours. Il peut se révéler de diverses façons, mais ce n’est pas l’acte sexuel qui le génère. La relation sexuelle peut être une manière d’exprimer son Amour mais elle ne constitue pas l’Amour. Beaucoup de gens copulent en l’absence d’Amour, ils ne font donc pas l’Amour. Alors que d’autres sont incapables d’avoir des rapports avec des personnes qu’ils n’aiment pas. En revanche, pour aimer réellement, la relation sexuelle n’est pas nécessaire. Cependant, lorsque deux personnes s’aiment et ont des rapports sexuels, elles ne font pas l’Amour mais le partagent, permettant à leurs énergie de circuler librement au travers de leurs différentes enveloppes. Elles ne confondent pas le but et les moyens : elles ne s’aiment pas parce qu’elles se donnent l’une à l’autre, mais se donnent l’une à l’autre parce qu’elles s’aiment. Dans ce contexte, la participation du physique et du spirituel réalise pleinement une alchimie d’Amour.

 

 

Le véritable Amour est partage

 

 

Il en est de même du respect entre deux individus amoureux. Il constitue l’une des manifestations de l’Amour, mais n’est pas de l’Amour pour autant : ils se respectent, tout simplement, car ils s’aiment. La plupart des gens oublient que l’Amour, pour générer le bonheur et la sérénité, doit être un acte d’intelligence et de considération mutuelle. Dans notre dimension spatio-temporelle, l’Amour équilibré et intelligent est avant tout partage. Celui-ci constitue  un prolongement de soit, avec, et pourquoi pas, une fusion réciproque. Il crée un véritable pont sur l’infini, reliant deux vies, annihilant les distances et le temps. De ce fait, la peur de la perte ou de la séparation n’a pas de raison d’exister.

Ce partage implique aussi le fait de s’aimer soi-même, car, si l’on veut aimer autrui, il est également nécessaire de le faire pour soi. Contrairement à une opinion largement répandue, ce n’est pas de l’égoïsme. Jésus l’affirme au travers des Evangiles : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même... » Cette pensée se retrouve aussi dans la sentence populaire : »Charité bien ordonnée commence par soi-même. » Comment peut-on affirmer aimer autrui si on ne fait pas l’expérience personnellement ? Le partage de l’Amour passe par cette démarche qui constitue l’une des étapes indispensables pour accéder à l’Amour inconditionnel, stade ultime de l’évolution.

Par ailleurs, l’Amour équilibré et intelligent respect aussi la liberté d’autrui, également étape fondamentale  vers l’Amour inconditionnel. Toute forme d’attachement limite la liberté de l’autre et conduit à sa manipulation afin de s’en approprier l’exclusivité. L’Amour authentique ne rend personne esclave et celui qui aime reste non seulement libre, mais accorde aussi la liberté à son partenaire. Même si de multiples expressions populaires affirment que l’Amour est un lien ou une possession, elles traduisent souvent à penser que, si notre partenaire, ou notre conjoint, ne nous manque pas en son absence, nous ne l’aimons pas. Il en sera de même par rapport à notre enfant si nous ne nous inquiétons pas lorsqu’il est en retard. Il peut également paraître choquant qu’une personne aime autant les enfants des autres que les siens. Et pourtant, cette façon de se comporter manifeste un Amour libre, non attaché. Avec les adultes, ce comportement devrait être identique. Lorsque l’on aime d’autres personnes et que les proches en deviennent jaloux, la liberté est séquestrée. Dans son livre Aimer sans souffrir, Gloria Tate écrit, en reprenant les paroles d’un sage : « Ce que tu aimes, laisse le libre. S’il te revient, aime l, mais laisse lui sa liberté. Mais s’il ne te revient pas, reste libre et laisse le libre. » Quelle plus belle preuve d’Amour que de laisse libre l’âtre aimé !

 

 

Notre conscience de l’Amour reste très limitée

 

 

A ce titre, l’Amour est un aliment dont notre être dans sa globalité a besoin pour croître. Que deviendrait notre corps s’il ne recevait pour se nourrir qu’un seul type d’aliment ? Il ne pourrait vivre longtemps en raison de la carence nutritionnelle qui s’installerait. Le corps requiert une variété d’aliments lui apportant l’ensemble des nutriments essentiels à sa croissance et au renouvellement de ses cellules. La situation est identique pour notre être, dans sa globalité, en ce qui concerne son alimentation amoureuse, sous peine de voire s’établir des carences affectives. Autrement dit, il est normal d’aimer plusieurs personnes simultanément tout en restant heureux avec son conjoint et sans devoir se culpabiliser. En effet, il est très rare qu’un seul individu puisse nourrir affectivement de façon suffisamment varié et durable son conjoint. Cependant, aimer plusieurs personnes n’implique pas obligatoirement d’établir des relations sexuelle, celles-ci ne constituant pas l’Amour, comme nous l’indiquions auparavant. Si l’on respect la liberté de son partenaire, on ne peut pas l’obliger à rester exclusif dans ses sentiments. Ces considérations vont certainement troubler, voire choquer, plus d’un lecteur, car contraires à des règles souvent culpabilisantes qui lui ont été enseignées au nom d’une morale confondant manipulation et Amour.

La fréquence vibratoire de l’Amour est la plus élevée de celles de l’ensemble des phénomènes vibratoires ; elle produit et englobe toute les autres. Notre filtre cortical, interface entre les octaves sous-lumineuses et super-lumineuses, ne laisse passer qu’une infime fraction de la fréquence « Amour totale ». A l’état « standard », notre conscience n’en perçoit que des bribes. Seuls certains êtres particulièrement évolués, tels les grands mystiques, ou des personnes ayant fait l’expérience des phénomènes aux frontière de la mort, ont eu une perception plus large de l’Amour. Le degré et la capacité d’ouverture de la conscience sont proportionnels au niveau d’évolution spirituelle de chacun. Cette conscience individuelle, formée d’un champ de matière tachyonique, et fragment de la conscience totale, entre en résonance avec les cellules de l’interface corticale qui transmet au corps physique, de façon plus ou moins complète, la fréquence « Amour ». Chez les mystiques, il arrive qu’à l’occasion d’évènements ou de situations singulières, l’interface corticale transmette la fréquence « Amour » de manière plus intense, créant les états d’extase décrits comme la perception d’un Amour immense et total. Ces mystiques semblent alors littéralement ravis, au propre comme au figuré, par leur ressenti, leur être ayant accéder temporairement à une autre dimension.

Des perceptions analogues paraissent se produire chez les sujets faisant l’expérience du substrat ( EMI, Expérience de Mort Imminente). Au moment de la mort clinique, la conscience du sujet accède à l’univers d’information totale, celui de la conscience totale. Tous les témoins ayant rapporté le phénomène s’accorde à décrire un environnement de bien-être, de beauté parfaite et de paix, baigné par une lumière blanche très belle et irradiante. Cette lumière, selon les témoins, rayonne dans une grande compassion et un Amour immense, total et inconditionnel. Rappelons-nous qu’à l’instant de la mort la conscience de l’individu se soustrait à toutes les stimulations associées à l’espaces sous-lumineux, domaine de l’entropie croissante, du désordre, pour s’intégrer à la conscience totale de l’univers superlumineux. Dans cet univers d’information et de signification, l’ordre croit constamment et, avec lui ; l’harmonie et l’Amour. A mesure que la conscience individuelle s’achemine vers des dimensions supérieures, on peut imaginer que sa mise en phase vibratoire avec la conscience totale s’affine. Conjointement, sa perception de l’Amour s’amplifie également et à chaque niveau dimensionnel croissant correspond une perception plus large de l’Amour total, celui généré par la Source de toute chose. Cependant, il est peu probable, voire impossible, que les témoins d’EMI ou les mystiques aient expérimenté l’Amour total. Les personnes ayant ce vécu et retournant dans l’espace sous-lumineux évoquent toujours un seuil infranchissable. Nous faisons remarquer, en effet, dans le chapitre 5, la probabilité d’existence d’un grand nombre de dimensions susceptible de tendre vers l’infini, comme la fréquence vibratoire de l’Amour total ! Or, si à chaque niveau dimensionnel correspond une fréquence vibratoire en phase avec la fréquence de l’Amour total, elle ne peut être qu’une harmonique fractionnaire de cette dernière. A notre niveau d’évolution, supporter la fréquence vibratoire de l’Amour total semble impossible, notre constitution manquant d’adaptation.

Pourtant, dans notre espace-temps, cet Amour, bien que fractionnaire, ne manque pas. Il se trouve au plus profond de chacun d’ente nous et disponible sans limites. Nourriture indispensable à l’équilibre de chacun, l’Amour constitue aussi une force prodigieuse pour le thérapeute.

 

 

L’AMOUR :

BASE DE TOUTE VERITABLE THERAPIE

 

 

Tout être humain possède un aspect féminin et un aspect masculin, souvent désigné par le yin et yang, équilibrés par l’Amour. Lorsque le déséquilibre se manifeste entre ces deux aspects, la maladie s’installe. On aboutit ainsi à une autre définition de la maladie : le déséquilibre entre la partie féminine et la partie masculine d’un individu. Cette définition ne contredit pas celles déjà évoquées dans le chapitre 8 ; elles les complète car, à l’aspect féminin comme à l’aspect masculin correspondent respectivement des champs et des circuits énergétiques spécifiques présidant eux-même à des fonctions neuro-hormonales et organiques précises. Ces fonctions appartiennent au domaine de la matière, dont la force de cohésion est l’Amour. Et la matière réagit directement à la fréquence vibratoire de l’Amour. La vie ne peut pas exister sans celui-ci.

Le thérapeute, par son action, possède un grand pouvoir de création à condition de rayonner l’Amour. En l’absence d’Amour aucune guérison durable n’est possible car toutes les maladies relèvent d’abord d’une absence de cette force de cohésion. La maldie constitue l’une des conséquences de l’entropie croissante à laquelle tous les systèmes vivants sont soumis, et de leur incapacité à la neutraliser. L’Amour, au contraire, force de cohésion, génère l’ordre et possède donc une action donc une action néguentropique.

 

 

Sans Amour, pas de véritable guérison

 

 

Dans le cadre d’une pathologie, le thérapeute propose des remèdes ou des techniques adéquats détenant des propriétés curatrices. Ces propriétés seront catalysées, activées et entretenues par l’Amour dispensé au patient par le thérapeute. Par cette démarche, il reliera directement sa conscience et celle du malade à la conscience totale, domaine de l’information-signification, siège aussi de l’Amour inconditionnel. Nous avions vu que ce domaine recèle, dans un infini présent, l’ensemble des fréquence vibratoire du vécu de chacun ( en particulier la potentialité d’être en bonne santé ou d’être malade), dont la fréquence « guérison ». Par conséquent, dans le contexte thérapeutique, en vertu des processus de résonance évoquées précédemment (chapitre 8), il pourra y avoir effondrement, ou actualisation, de la fréquence « guérison » pour le patient.

Les textes sacrés aussi bien que certains contes recèlent de nombreuses histoires où l’Amour suscite la guérison. Ce que l’on appelle miracle, à Lourdes ou ailleurs, n’est rien d’autre que la manifestation de l’Amour inconditionnel. Le malade obtient gratuitement la guérison, parfois au travers d’un acte de foi et toujours par un acte d’Amour en provenance de la Source de toute chose. Jésus-Christ l’a démontré de façon éclatante au travers de toutes les guérisons qu’il a accomplies. Tous ses actes en la matière et leur résultat procédaient de l’Amour. La médecine, limitée à ses techniques, aussi sophistiquées soient-elles, ne fait que soigner. Si elle veut guérir réellement, il lui faut l’Amour du médecin, du thérapeute. Même les maladie dites incurables sont susceptibles de guérir grâce à l’Amour. Les preuves ne manquent pas ; la plupart des guérisons inexpliquées ou celles attribuées au « hasard » en font partie. Il est vrai que ces considérations paraissent délirantes pour ceux dont la seule réalité appartient au matériel, à ce qui est directement palpable et mesurable. Dans les limites de leur carcan, ils ont parfaitement raison. Cependant, une fois de plus, ils baignent dans l’illusion de leur seule et étroite réalité.

En faite, les remèdes ou les techniques de soins employés, sans en nier l’importance ni l’efficacité, ne constituent cependant pas la partie essentielle dans le processus de guérison. La véritable guérison provient de l’Amour prodigué  à son patient par le médecin, le thérapeute ou le guérisseur et du climat de confiance qui s’installe entre eux. Ils pourront posséder toutes les techniques ou connaissances livresques possible, sans Amour la guérison ne viendra pas au rendez-vous. L’apôtre Paul écrit dans une lettre aux Corinthiens (13, 1) : « Quand j’aurais le don de prophétie et que je connaîtrais tous les mystère et toutes les science (...), si je n’ai pas la charité [Amour], je ne suis rien. »

L’Amour véritable ne connaît pas de limites, seules nos croyances nous en fixent. Lorsqu’un médecin affirme à un malade que sa maladie est incurable, celui-ci ne guérira pas dans la mesure où il porte  foi aux paroles limitatrices du thérapeute. En revanche, si ce dernier convainc son patient du contraire et lui prodigue des soins remplis d’Amour, celui-ci aura toutes les chances de guérir, pour les raisons évoquées précédemment. Guérir, c’est aussi ne pas croire en l’existence de limites, de ses limites, de s’en libérer. Il existe cependant un frein au processus de guérison, lié au libre arbitre de chacun. En effet, si le malade refuse de croire le thérapeute oui si, dans son inconscient, il ne veut pas guérir, le processus sera bloqué. Dans ce cas, seul un travail en profondeur avec prise de conscience des raisons du refus viendra à bout du blocage et permettra à l’énergie d’Amour de faire son oeuvre. L’Amour est tout-puissant, il est la Vie.

 

 

L’ESSENCE DE TOUTE EVOLUTION : L’AMOUR

 

 

Si nous acceptons d’ouvrir les yeux, nous devenons les témoins d’un acte d’Amour permanent, à savoir la Création. Trop souvent nous imaginons la Création comme quelque chose de statique et remontant à des temps immémoriaux, car il est écrit «  Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre... » Et depuis, plus rien, aurions-nous tendance à penser. Pourtant, qu’elle erreur puisque chaque jour, à chaque instant la Vie se perpétue dans le microcosme comme dans le macrocosme. Cette forme incommensurable que nous pouvons appeler, peu importe, « Créateur », « Dieu », « Grand Architecte » ou encore « Source de toute Vie », déverse par la Création un Amour inconditionnel. Le Grand Architecte a voulu se révéler dans le visible comme dans l’invisible, concrétisant ainsi son Amour dans la Création, oeuvre permanente dans l’infini présent.

 

 

L’amour, force d’unification

 

 

La plus petite parcelle de l’univers provient du Créateur ; elle Le contient et En est une manifestation vivante. Chaque être En renferme l’étincelle, comparable à la fraction d’un hologramme reproduisant l’ensemble de l’image. La dynamique de la Création est réellement permanente à tous ses niveaux, aussi bien dans l’organisme vivant, qui se régénère et renaît continuellement, que dans le monde animal, végétal et même minéral. Cet Amour inconditionnel, dont la nature et l’humain sont l’objet, serait sans limites si nous ne les fixions nous-même par notre comportement souvent irresponsable et égoïste. Notre libre-arbitre nous autorise à vivre des expérience conditionnant notre évolution. Ces expériences nous amènent à prendre conscience de la dualité de notre dimension, mais aussi de l’illusion qu’elle représente. En effet, dans la dualité, chaque partie est complémentaire, se conjuguant dans l’unité. La prise de conscience de cette dualité et de son illusion est tributaire de l’Amour total, inconditionnel. Notre évolution emprunte obligatoirement ce chemin qui parcourt les fragments de ce monde dont l’Amour est la seule force permettant leur réunification. Teilhard de Chardin l’exprime clairement lorsqu’il écrit : « Conduit par les forces de l’Amour, les fragments du monde se recherchent les uns les autres, afin que le monde puisse être. » Ces fragments représentent aussi l’homme dans ses déchirements ses doutes, ses lâchetés, ses souffrances. Par son libre arbitre, l’être humain a choisi l’expérience de la dispersion, du « diabolos » (étymologiquement : »celui qui se disperse »), expérience nécessaire à la compréhension de l’unité. La damnation et l’enfer  n’existent pas ; ils ne constituent que des créations humaines, nos propres créations issues de nos pensées distordues et perverses, exploitées par un certain pouvoir à des fins de manipulation. Nous en sommes tous responsables, en vertu de la loi d’interconnexion : nous sommes la même cellule qui s’est différenciée un jour par l’Amour du Grand Architecte. L’être humain a fabriqué ses verges pour se faire flageller. Mais la dispersion jusqu’à l’extrême, tel l’élastique tendu au maximum, engendre une force de sens contraire ramenant la créature à son état d’équilibre par la puissance de l’Amour issu du Créateur. Cet état d’équilibre se concrétise finalement dans l’unité retrouvée, dans la fusion de la créature avec son Créateur.

 

 

L’amour, trait d’union entre les différents règnes

 

 

Toutefois, cette fusion ne pourra pas se réaliser tant que l’être humain n’aura pas compris qu’il forme une seule et même famille avec les végétaux et les animaux. Quand nous posons les mains sur l’écorce d’un arbre ou sur le pelage d’un animal, c’est sur nous-mêmes que nous les posons. Quand nous décimons les forêts pour en tirer profit, au détriment des populations qui y vivent, c’est nous-même que nous décimons. Quand nous martyrisons ou tuons un animal, c’est encore à nous que nous infligeons cette peine. L’humain à totalement effacé de sa mémoire cet aspect de la Création et pourtant Jésus-Christ nous l’a enseigné en affirmant : « Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez. »Or, « le plus petit d’entre les miens » ne se limite pas à la race humaine, comme on a trop longtemps voulu l’entendre, mais concerne aussi les mondes végétal et animal, partie intégrante de toute vie. Jésus-Christ souligne ainsi, une nouvelle fois, l’interconnexion de toute forme de vie, notion démontrée par la physique quantique. Par conséquent, et cette remarque revêt à nos yeux une importance fondamentale, notre comportement vis-à-vis des mondes végétal et animal ( et de la Création dans son intégrité) conditionne non seulement notre évolution, mais aussi la leur. En aimant les animaux et les végétaux, c’est nous-même que nous aimons, en les bafouant nous nous bafouons.

Chaque élément de la Création possède son utilité, son rôle, qui dépasse largement l’illusion matérielle, étendant ses racines au plus profond de la Réalité. Dans les Dialogues avec l’Ange, certains propos recueillis par Gitta Mallasz soulignent, si besoin était, l’universalité de l’Amour. Selon ses propres termes, « l’Amour relie tout, unit tout ; la haine disperse ». Ou encore des paroles, rejoignant celles de Lao Tseu : « Si l’on aime le Créateur, on aime tout ; si l’on aime la Création et les créatures, on aime le Créateur. Si on ne les aime pas, on ne L’aime pas non plus. » Ces propos sont clairs, nets et sans ambiguïté quant au comportement que l’être humain devrait avoir face à toute forme de vie. Et pourtant, il en reste souvent fort éloigné, soit par inconscience, soit par cupidité ou par lâcheté.

 

 

L’Amour est multidimensionnel

 

 

Ainsi que nous l’écrivions au début de ce chapitre, l’Amour préside la Création ; il (elle) est la plus puissante des énergies, et sa fréquence vibratoire englobe toutes les autres. Comme à chaque dimension correspond un niveau énergétique et son octave vibratoire, l’Amour est, par conséquent, multidimensionnel. L’intensité de sa manifestation, toujours perçue comme maximales par chaque créature, reste pourtant proportionnelle au niveau dimensionnel considéré. De  même que tout est Lumière, tout dans la Création est Amour. Et, comme le dit Gitta Mallasz dans Dialogues avec l’Ange : « L’Amour n’est rien sans Lumière et la Lumière n’est rien sans l’Amour. » A ce propos, notons que la lumière est aussi couleurs, dont deux correspondent à l’Amour. Le vert se rapporte à l’amour que l’on peut appeler « humain » et le rose à l’Amour total, inconditionnel. Mais, pour passer du vert au rose, de l’amour humain à l’Amour inconditionnel, il est nécessaire de faire la Paix, la Paix avec soi-même, avec la famille humaine et avec les familles végétales et animales. Si l’on ne fait pas la Paix avec soi-même, il n’est pas possible de la faire avec les autres ;  si l’on ne commence pas à s’aimer soi-même, on ne pourra pas aimer les autres. La Paix est une ouverture du cœur, non seulement du cœur physique, mais aussi de celui de tous les corps énergétiques constituant l’être vivant. Sans en posséder la même structure, les cœurs des enveloppes subtiles jouent un rôle d’importance égale. Comme toutes choses, ils sont interconnectés et échangent leurs énergies. Leur fonctionnement en phase favorisera l’harmonisation de l’être dans son intégralité et son retour à l’Unité. Jésus-Christ l’enseigne depuis toujours : « Aimez vous les uns les autres... »

Au terme de ces réflexions, nous laissons le lecteur libre d’ouvrir ou non son cœur à l’Amour, mais nous souhaitons toutefois qu’il ait prit conscience que l’Amour constitue le carburant, l’essence, l’essentiel (l’essence (du) ciel) de notre moteur, le cœur, mais aussi de celui de l’Univers visible et invisible ; de l’essence de notre évolution. Seul l’Amour existe et l’unique réalité au-delà des illusions, la Réalité, est l’Amour.

 

 

Publié dans reflexion

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